"On rêve d'un rêve" Frédéric Beigbeder

lundi 17 janvier 2011

Sans Style Fixe

Je change souvent de style. C’est sûrement dû à mon amour pour les changements d’avis chroniques. Je peux détester quelque chose et l’adorer deux semaines après. Ce qui a longtemps effrayé mon chéri. Mais pas de panique ce trait de caractère s’applique surtout aux vêtements et autres accessoires…

UGG & Jimmy Choo
Les UGG par exemple, je trouvais ça moche avant de vouloir en acheter. Bon je ne parle pas des copies affreuses qui circulent sans scrupules dans les magasins, mais bien de la vraie UGG, celle qui coûte une tonne (ouai comme d’hab). À Londres, j’étais tentée, très tentée même. Mais premier point défavorable : son prix. Le second : les opinions extérieures… Oui, la UGG est loin de faire l’unanimité et spécialement chez les mecs. 
Réponses fréquentes à propos de la chaussure fourrée : « UGG? Les sortes de Moon boots bizarres, là ? » ou « C’est quoi ça ? Ah ouai les chaussures de Pocahontas… Non, c’est moche. »  Donc bon, j’ai plié sous le poids des critiques et vu que je pars en Australie cet été, j’ai décidé d’attendre jusque-là pour prendre une décision définitive. Ah et j’oubliais, la réplique d’une copine (bienveillante) : « Moi j’aime bien, mais sur les filles grandes et minces »… Ok. Cool. Cet argument m’a définitivement poussé à reconsidérer l’idée d’en porter moi-même.

Autre revirement de situation : les épaulettes. J’ai toujours détesté ça. Ma mère était fan. Et je dois dire que j’étais traumatisée par ces choses régulièrement ajoutées à mes vestes. Mais, finalement… J’ai craqué. Pinko m’a aidé à les aimer, leurs vestes sont parfaitement taillées et j’ai craqué pour celle aux manches longues et en matière très fluide. Je voulais celle au zip doré et fronces sur le devant, mais c’était trop cher ! F**K !

Pour en revenir à mon dressing, je dois avouer qu’il est multiple :
Parfois rock : veste en cuir bleu pétrole sur pull Sandro clouté et jean retroussé. Frange et vernis Chanel rouge noir, montre à tête de mort et besace Zadig & Voltaire frangée. Ou look plus sérieux : veste de costard noire sur chemisier à carreaux colorés et compensées noires Bertie (souvenir de mon passage à Londres), bandeau Top Shop perlé dans les cheveux. Et le lendemain bottes grises avec petite « touche  fourrure » sur le haut, jegging noir + t-shirt à manches longues Petit Bateau et gilet gris clair sans manches American Vintage pour coordonner l’ensemble. 

J’aime bien changer selon les jours et mes envies.

Et il y a un petit plus que j’ai ramené de Grande-Bretagne : la touche fleurie. J’avais du mal avec ça, et finalement oui encore une fois, revirement de situation. Il faut dire que quand tu vis 6 mois à Londres, tu finis par te faire aux motifs champêtres. Et j’ai ramené (un peu par nostalgie) la moitié de la boutique Cath Kidston. Des accessoires pleins de petites fleurs et de couleurs made in English. J’adooore ! Bon de retour en France, on m’a beaucoup demandé où j’avais acheté mon portefeuille et mon sac de « grand-mère ». Je réponds toujours la tête haute : « Oooh les amis, vous ne comprenez rien, c’est le style English ». Bon passons, sur le côté fleuri. Londres, c’est surtout : Urban Outfitters, Whistles, Top Shop and Co. Mais on verra tout ça au prochain épisode…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire